Une plante d’importance historique

Connu avant tout comme aromate culinaire, l’origan sauvage jouit aussi d’un bon renom médical depuis l’antiquité. Dans nombre de cultures traditionnelles, ses feuilles vertes ovales et ses fleurs tubulaires s’emploient dans le traitement des troubles digestifs et respiratoires, ainsi que d’une myriade d’autres affections.

3000 avant notre ère

Égyptiens et Babyloniens utilisaient déjà l’origan 3000 ans avant notre ère, et de nombreux érudits pensent que l’hysope citée dans la Bible était en fait une espèce d’origan sauvage.

460 à 377 avant notre ère

Le médecin grec Hippocrate prescrivait l’emploi de l’origan pour les troubles respiratoires et gastro-intestinaux, ainsi que comme antiseptique pour les plaies et les infections.

40 à 90 de notre ère

Dioscoride recommandait l’origan sauvage pour nombre de problèmes : toux, congestion pulmonaire, maux d’oreille, inflammation des amygdales, candidose buccale, maux et brûlures d’estomac, flatulences, affections cutanées, morsures venimeuses, intoxication narcotique, entorses, enflures, excroissances, spasmes, affections spléniques et jaunisse.

Ces usages médicaux sont consignés dans son fameux traité dont la version latine, intitulée De materia medica, est devenue un ouvrage fondateur pour les herboristes et médecins qui ont suivi.

Redécouverte contemporaine

Ces derniers temps, la médecine naturelle connaît un regain de popularité. Cela s’accompagne d’une redécouverte de l’origan comme source de bienfaits pour la santé.

Il existe de nombreuses variétés d’origan, mais les plus désirables poussent à l’état sauvage dans le bassin méditerranéen. Plus de 100 composés de l’huile d’origan conjuguent leurs propriétés pour apporter de nombreux effets bénéfiques à l’organisme humain.

Pour en savoir plus, il est recommandé de lire l’ouvrage de Tracy Gibbs intitulé Votre guide de l’huile d’origan.